Sortie en solo et sous la pluie, 19 octobre 2013

Voulant bénéficier d’une fenêtre météo en principe favorable (pour la saison), me voilà parti tout seul comme un grand pour un petit tour sur le Veerse Meer. Conditions correctes au départ (4 Beaufort avec quelques rafales à 5, ciel couvert avec quelques éclaircies) et prévision de pluie à partir de 17 heures seulement…

C’est à nouveau l’occasion de pester contre mon système de blocage de barre avec des bouts et des sandows… Rien à faire, il faut que j’améliore çà et que je puisse ajuster finement et rapidement le réglage, car en l’état çà ne fonctionne pas bien…. A moins de demander à Père Noël un pilote électrique….

Pas de chance, les prévisions étaient un peu optimistes, et je me suis fait surprendre par la pluie sur le chemin de retour vers 16H. J’ai donc navigué une petite heure sous la pluie, le vent étant légèrement tombé, mais c’était pour me faire mieux rincer pendant le rangement du bateau au port… Là, ce fut un vrai déluge, j’ai rarement été trempé comme çà…. Si je persiste à naviguer tôt et tard en saison, je vais mettre Père Noël sur la paille et lui demander un bon ciré…

Dernière sortie 2013 de l’Optimist? 29 septembre 2013

Encore une très belle journée en ce début d’automne. Ciel bien bleu, jusqu’à 18 degré, et 4 à 5 Beaufort bien établi….

Au programme de la journée :

  • récupérer le moteur dont la corde de démarrage est supposée avoir été remplacée par le mécano du port, et le remettre en place
  • larguer les amarres pour un saut de puce jusqu’au port d’à côté pour prendre l’Optimist des enfants en remorque jusqu’à la première île du Veerse Meer
  • laisser les enfants pratiquer une dernière fois cette saison
  • tirer moi-même quelques bords avec Thélème…
  • avant de ramener l’Optimist à la maison car il ne peut pas rester dans le hangar du port pour l’hiver.

Je récupère bien le moteur après avoir laissé la somme due à l’intention du mécano, ne souffre pas trop pour le remettre en place (malgré qu’il fasse son poids, l’animal !), et au moment où on est enfin prêt à partir, je tire un coup sur la corde du démarreur… qui me reste en main !

Soit j’ai pas encore tout compris du sens de l’humour batave, soit on s’est mal compris…

Après quelques coup fil et un peu de temps perdu, le mécano arrive, et je comprends vaguement qu’il a fait plein de trucs nécessaires sur le moteur mais qu’il n’a pas pu s’occuper de la corde… Bref, après 1 heure de travail à deux, la corde raccourcie est replacée dans le démarreur, et le moteur tourne. On a dû ouvrir l’espèce de tambour qui contient le ressort de rappel, et pour remonter çà, on a dû s’y reprendre cinq à six fois…

C’est donc un programme de navigation allégé qui suivra, mais vu le soleil et la joie des enfants, çà valait le coup… et puis maintenant le moteur est fin prêt pour les prochaines et dernières sorties de la saison.

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Navigation musclée sur le Veerse Meer, 15 Septembre 2013

On avait prévu d’assez longue date d’emmener Raphaël et Pauline, alors, malgré la météo catastrophique de la semaine, malgré les avis peu enthousiastes des uns et des autres, on s’est cramponné aux prévisions de www.windfinder.com qui nous annonçait une fenêtre météo correcte (pas de pluie, voire un peu soleil avec presque 18°) avec un vent costaud (4-5 Beaufort) dès 10H du matin, montant à partir de 16H vers du 6-7 Beaufort.

Vu l’état de la corde de démarrage du moteur, je ne comptais de toute façon pas quitter le Veerse Meer, alors on a pris le risque de faire les deux heures de route pour tenter une « petite » sortie sur le Veerse Meer en rentrant au port vers 16H avant que çà ne se corse trop.

Hé bien, pour une fois, tout s’est passé comme prévu ! Même mieux, car on a le vent contre nous à l’aller, ce qui est toujours plus facile pour gérer le timing. Et franchement, je n’irai pas dire qu’il faisait torride, mais les photos sont là pour prouver qu’on a bien eu du soleil…

Grand soleil, une fois de plus...

Grand soleil, une fois de plus…

A l’aller on a eu ce qu’il fallait de stress avec quelques belles rafales et une gîte parfois impressionnante (question d’habitude, sans doute). Raphaël ayant un gabarit comparable au mien (disons qu’on prend un peu de place tous les deux), on a parfois un peu cafouillé dans les écoutes etc… mais l’un dans l’autre, on a bien géré, les filles se sont bien amusées, et on est arrivé sur l’île « De Zandkreekplaat » après deux heures de navigation intense et prenante. Le loch a affiché jusqu’à 7,9 nœuds (alors que je n’avais observé plus de 6 nœuds), mais honnêtement je ne sais pas trop ce que çà vaut comme indication.

Exploration de l'île

D’abord l’exploration de l’île…

Puis le pique nique....

Puis le pique nique….

Le retour, sous génois seul, avec jusqu’à 7 nœuds de vitesse, c’est passé tout en douceur. C’est impressionnant la différence entre les deux allures (au près ou vent arrière), la perception de la vitesse et du vent n’ont rien à voir. Pauline a même pris la barre un instant…. Et on est sagement rentré au port vers 16H, alors qu’effectivement le vent forcissait…

Pauline à la barre

Pauline à la barre

Voilà d’ailleurs les observations de vent du jour, histoire de montrer que je ne raconte pas trop n’importe quoi : http://www.windfinder.com/report/wind/wolphaartsdijk/2013-09-15

Observations impartiales du site windfinder.com

Observations impartiales du site windfinder.com

Après, c’est le rituel classique du rangement du bateau, sauf que cette fois-ci j’enlève le moteur pour pouvoir remplacer la corde de démarrage.

Voilà encore une petite virée sympa au Veerse Meer, avec finalement très peu de monde sur l’eau.

Première navigation en solo, 1er Septembre 2013

Pour la première fois, je m’en vais tout seul comme un grand naviguer avec Thélème. Les conditions sont très raisonnables, on annonce 3 Beaufort maximum avec grand soleil, c’est le moment ou jamais.

Comme toutes les premières, il y a malgré tout un minimum de tension, je vérifie tout deux fois, et puis hop, c’est parti, objectif Geersdijk, voire plus si affinité. Grâce à mon pilote automatique super sophistiqué (un bout + un sandow), je peux maintenir le bateau sur cap quelques instants (guère plus) pour hisser les voiles ou faire toute autre opération critique (me moucher, ouvrir une bière,…).

Super pilote automatique

Super pilote automatique

Sérieusement, le système n’est pas idéal, il faudrait que je puisse adapter facilement et précisément la longueur du bout. Pour l’instant je suis obligé de faire et défaire un noeud, ce qui est trop lent et ne me permet pas de réglage précis… Utiliser des manilles pour fixer le bout et le sandow n’est pas idéal non plus: trop long à faire/défaire, en plus du risque de faire tomber une pièce à l’eau.

Mais bon, je ne boude pas mon plaisir d’avoir réussi à m’en sortir. Comme le port de Geersdijk était fermé pour cause de travaux, j’ai poussé jusqu’à l’île « de zandkreekplaat ». Manoeuvre d’accostage plutôt correcte, même si le petit coup de main d’autres plaisanciers pour attraper les amarres fait toujours plaisir.

Ouf, le ponton....

Ouf, le ponton….

Je profite de la météo pour plonger sous le bateau et essayer de débloquer la roue à aubes du speedo… L’avenir me montrera que l’opération a réussi, je peux maintenant lire la vitesse sur le Navman. J’en profite également pour nettoyer un peu la coque et surtout le safran.

Au moment de repartir, je tire un peu vigoureusement sur la corde du démarreur (pour quitter le ponton, je pars au moteur), et « catastrophe », la corde ne rentre plus dans son logement car elle est complètement effilochée en son début (côté moteur) et il ne reste que quelques brins pour tenir. Comme d’habitude je ne tire pas beaucoup, je ne l’ai pas vu venir. Heureusement le moteur a démarré…  N’empêche que je ne peux pas partir comme çà, je risquerai de ne plus pouvoir démarrer le moteur à l’approche du port ou en cas d’urgence…

Du coup j’arrête le moteur, j’enlève le capot, j’enlève les morceaux de corde effilochés pour que la corde puisse rentrer dans l’enrouleur, je renferme tout et redémarre gentiment le moteur en tirant à peine sur la corde. Ouf, çà marche…

Retour très (très) tranquille, le vent étant un peu tombé… Pour la première fois que je le vois fonctionner depuis longtemps, le speedo ne s’affole pas… Je suis au près ou au travers dans 2 – 3 Beaufort… Je n’atteins que très brièvement les 4 noeuds…

Arrivé près du port, j’ai pu démarrer le moteur sans soucis. mais il faudra changer cette corde dès que possible, pas question de partir sur l’Oosterschelde comme çà.

Trip au GrevelingenMeer. Août 2013.

J’avais formé le projet d’entreprendre ma première « grande » (ne riez pas, il faut un début à tout) navigation la première semaine du mois d’août, avec comme but le Grevelingenmeer, qui est paraît-il le plus grand lac d’eau salée d’Europe. La perspective de pouvoir observer des dauphins (bruinvissen) et des phoques, de débarquer sur des îles peuplées de poneys et/ou de vaches genre écossaises en semi-liberté m’avait permis de recruter sans difficultés les deux matelots disponibles à ce moment, à savoir Magali et Nadège.

De contraintes professionnelles en surprises domestiques de dernière minute, le projet d’une semaine de cinq jours s’est réduit à une soirée de préparation plus 3 jours de navigation, et le projet s’est donc finalement résumé à ceci.

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Pour une première et avec comme équipage uniquement Magali (10 ans) et Nadège (4 ans et demi), c’est pas si mal, sachant que je n’ai jamais navigué autant en si peu de temps, avec ou sans équipage.

Le premier soir, les préparatifs se sont bien déroulés, mais on ne s’est pas couché très tôt… Moralité, avec la fatigue accumulée lors des dernières semaines, on ne s’est pas réveillé à l’aube, et c’est finalement avec deux heures de retard qu’on est sorti de l’écluse du Veerse Meer. On a donc dû naviguer tout de suite contre le courant et contre un vent très faible… Inutile de dire qu’on s’est traîné pendant trois bonnes heures avant de pouvoir enfin commencer à remonter le bras de mer vers Bruinisse avec cette fois-ci le courant pour nous et de surcroît une jolie puis bonne brise qui s’est levée. On a donc atteint l’écluse du Grevelingenmeer vers 17H, qu’on a pu passer après un tour d’attente.

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Les moussaillons

On croise un bateau traditionnel hollandais à fond plat...

On croise un bateau traditionnel hollandais à fond plat…

Dès l’écluse passée, on a cherché et trouvé un emplacement dans le petit port de Bruinisse, directement à l’entrée du plan d’eau. Port sympathique et très calme, bonne infrastructure, sanitaire impeccablement tenu,… et prix tout à fait raisonnable (12 EUR la nuit, de mémoire).

A savoir :

  1. Pour naviguer sur le GrevelingenMeer, il faut payer une redevance à la semaine (12 EUR) ou à l’année. Plus d’info ici : http://www.grevelingen.nl
  2. Il y a une belle petite plage pour se baigner directement à côté du port.
  3. Pour les courses, il y a une supérette au village de vacances en contrebas de la digue (moins de dix minutes de marche).
  4. Prêt (gratuit) de vélo si on veut aller plus loin pour faire des emplettes ou se promener.

Bref, une étape à recommander.

Port de Bruinisse

Port de Bruinisse

Malheureusement, le lendemain, il pleut fort et surtout il vente fort… Pas possible de sortir dans ces conditions avec le bateau et l’équipage que nous formons. On reste donc au port à lire, jouer, cuisiner, en attendant une potentielle accalmie (mais les prévisions ne sont pas bonne pour toute la journée).

Un passager clandestin?

Un passager clandestin?

Il pleut, alors on s'occupe....

Il pleut, alors on s’occupe….

Constatant que le mauvais temps persiste, on s’est résolu à se promener un peu sous la pluie, faire un tour au shipchandler du coin (ce qui vaut à Thélème d’arborer un tout nouveau pavillon de courtoisie aux couleurs bataves bien vives, le précédent étant devenu assez minable), avant d’aller se réchauffer et barboter dans la piscine du village de vacances. Les dauphins et les phoques, ce sera donc pour autre fois, car nous sommes obligés de rentrer le lendemain.

Le lendemain, justement, le beau temps est de retour, et c’est à regret que nous prenons le chemin de retour, avec cette fois le courant pour nous et une jolie brise de travers.

Le capitaine...

Le capitaine…

En faisant traîner une ligne de pêche, on a ramassé une orphie et 4 maquereaux, de quoi faire un bon barbecue le soir.

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Que retenir de cette première navigation un peu sérieuse ?

Les enfants:

Magali m’a vraiment aidé très efficacement, c’est une équipière précieuse dans les conditions normales et sans elle la navigation aurait été nettement moins facile, notamment pour le passage des écluses. Par contre, quand les conditions se corsent (forte gîte, coup de vent,…) ou que la fatigue s’installe, il faut pouvoir se souvenir que Magali n’a que dix ans, et surtout que je ne suis pas encore un marin aguerri.

La seconde à bord!

La seconde à bord!

Quant à Nadège, impossible de l’embarquer pour une « longue » navigation:

  • sans une personne tierce (Merci Magali !) pour s’en occuper quand la navigation m’accapare et qui lui prend quelques lubies (mettre les pieds dans l’eau, nettoyer le pont, ….)
  • sans une longe à mettre obligatoirement dès que la situation est non triviale.

Cela dit, on a passé un super moment ensemble et on remettra çà dès que possible !

 La préparation et le projet de navigation:

Franchement, à part la météo infecte du deuxième jour qui nous a privés de notre exploration du Grevelingenmeer, je suis assez heureux du projet et de sa mise en œuvre, compte-tenu des contraintes que nous avions pour les dates…. L’idéal eut été d’avoir un jour de marge pour pouvoir s’adapter à la météo…

Les bons investissements :

  • les 2 longes pour les enfants
  • les 2 oreillers gonflables (j’en veux un aussi !)
  • le camping gaz supplémentaire

Ce qui a manqué :

  • l’adaptateur allume-cigare / prise USB pour recharger le GSM
  • la tablette pour regarder un dessin animé lors de la journée pluvieuse (quoique, perso, je m’en suis très bien passé)
  •  un thermos pour stocker de l’eau chaude avant de prendre la mer

 

Pour la prochaine fois :

  • Se ménager un jour de marge pour faire face aux caprices de la météo.
  • Mieux repérer les possibilités de ravitaillement et surtout d’activités « intérieures » (piscine, musée, shopping, ????) autour des ports visités.
  • Emporter une plus grande réserve de carburant… On a beau faire de la voile, c’est pas agréable de se questionner trop au sujet du niveau de carburant durant un périple.
  • Avoir un système simple pour vérifier la maille des poissons pêchés.

Réparation du NAVMAN, ou comment ne pas tout remplacer…. Juillet 2013

Assez rapidement après avoir acquis le bateau, l’affichage du NAVMAN 3100 supposé montrer profondeur, vitesse et température s’est mis à dysfonctionner… L’appareil fonctionnait (alertes sonores lorsque la profondeur X est atteinte, etc… ), le seul souci était que l’affichage était de plus en plus mauvais, plein de segments étaient inactifs et cela rendait la lecture difficile.
Après avoir dans un premier temps suspecté l’humidité, j’avais démonté, ouvert le boitier et « laisser sécher ». Bien qu’aucune trace d’humidité se soit visible, cette opération avait permis d’améliorer un peu les choses…
Néanmoins, ces derniers mois et bien que la météo soit relativement clémente, la situation s’était dégradée et la lecture était devenue tout simplement impossible.
J’ai donc cherché sur internet et trouvé que ce problème d’affichage est assez fréquent… Il y a plusieurs « posts » qui expliquent comment réparer l’appareil, et même 2 vidéos sur « You tube » :

http://www.ybw.com/forums/showthread.php?321747-Navman-3100-faulty-display-easy-repair

http://www.kalanag.com/blog/2011/05/16/soyons-serieux-une-minute

Pas d’hésitation, tant qu’à ne plus pouvoir rien lire sur l’écran, autant tenter le coup…

N’étant pas très versé en électronique et n’ayant surtout pas énormément de temps en ce moment, j’ai eu recours à un électronicien du coin (Kibuck electronics) à qui j’ai donné toute l’info en ma possession. Le fameux élastomère a été récupéré sur un LCD fichu (coût 1 EUR), et la réparation m’a été facturée pour le prix ultra compétitif de 31 EUR tout compris. Maintenant, l’affichage est nickel, youpi !

Plus qu’à débloquer l’hélice du loch-speedo sous la coque, car la vitesse affichée est toujours 0 Knots….

Zeelandbrug, 28 juillet 2013

Zeelandbrug, 28 juillet 2013

Au départ, compte-tenu des marées (LW 14 :10, HW 20 :40) et de l’orientation prévue du vent, j’envisageais pour cette sortie à 4 (Patricia, Anne-Marie, Nadège et moi) soit un aller-retour vers Colijnsplaat, soit une mise à l’ancre quelque part au milieu de l’estuaire pour faire trempette à l’étale.

Pour ceux qui ne suivraient pas, l’idée est d’essayer de naviguer avec les courants de marée plutôt que contre. Quand la mer descend, en sortant du Veerse Meer, le courant vous ramène vers le large soit vers le Zeelandbrug,…. et Colijnsplaat !

A l'aller, fin de la marée descendante, le courant nous "tire" vers le large (Zeelandbrug, etc...)

A l’aller, fin de la marée descendante, le courant nous « tire » vers le large (Zeelandbrug, etc…)

Après 6 heures, c’est l’étale de haute mer (plus de courant), puis la mer vous repousse pousse vers le fond de l’estuaire: Yerseke, Tholen, … (voir article précédent).

Après la renverse, la mer monte et le courant nous "pousse" vers le fond de l'estuaire.

Après la renverse, la mer monte et le courant nous « pousse » vers le fond de l’estuaire.

Au final, on est parti assez tard, on n’est sorti de l’écluse que vers 13H, et le courant descendant ne nous a donc aidé qu’une grosse heure durant. Mais comme on avait le vent arrière puis ¾ arrière, on a filé à une vitesse inédite pour moi sur ce bateau…

SAMSUNG

SAMSUNG

Patricia nous a fait passer sous le Zeelandbrug. Comme on a un tirant d’air limité, on peut passer sous les arches (pas besoin du pont levant) sans problème, mais c’est assez impressionnant malgré tout.

On a donc été jusqu’à Colijnsplaat, mais on n’est pas rentré dans le port, ne sachant pas trop combien de temps nous prendrait le retour. Hé bien, je dois dire que le retour au près avec le courant pour pousser a été tout aussi décoiffant. Voire davantage car on a pris un ris et réduis le génois à mi-parcours pour mieux gérer les 3-4 Beauforts qui soufflaient.

Il est déjà 19H30 quand on a fini de ranger le bateau. Plutôt que de faire la route de retour tout de suite, on décide de prendre Colijnsplaat par la terre pour aller y dîner à la cantine des pêcheurs. Carte simplissime mais plats tout à fait corrects pour un prix démocratique, et surtout plaisir de manger dehors, quasiment sur le quai, avec vue sur le port de pêche au premier plan et le Zeelandbrug et toile de fond.

Plus de 5 km de long...

Plus de 5 km de long…

En repartant, le crochet par le centre du village vaut le détour.

Première sortie de l’année dans l’Oosterschelde et premiers maquereaux, 20 juillet 2013

En préparation à une navigation plus ambitieuse que j’espère mener début août, j’ai demandé à Anne-Marie de m’accompagner pour une sortie sur l’Oosterschelde. Vu la marée, l’aller/retour sur Yerseke semble possible si on passe l’écluse qui clôt le Veerse Meer à 11H au plus tard. Inutile de dire qu’on n’y est pas arrivé, on est rentré dans l’écluse vers 13H au milieu de sympathique bousculade.

L'écluse

L’écluse

On a donc profité de seulement deux heures de courant favorable pour s’enfoncer dans la baie vers Yerseke… Autant sur le Veerse Meer on doit changer de bord toutes les 5 minutes en raison de l’étroitesse du plan d’eau et du trafic, autant sur l’Oosterschelde il y a moyen de faire de très long bords. Je mets donc pour la première fois à l’eau une ligne de traîne qui nous a permis de prendre un (petit) maquereau.

Comme on était fort en retard sur l’horaire, la marée à commencer à refluer bien avant qu’on arrive à Yerseke. Et vu que le vent était trop faiblard pour remonter le courant rapidement, on a renoncé à notre projet pour prendre le chemin du retour. C ’est à peu près à ce moment-là qu’en faisant des exercices de mise à la cape qu’on a emmêlé la ligne de traîne dans la quille… et clac, une ligne (et un maquereau) de moins !

A 15 EUR la ligne (chez Décaxxxxx), çà fait cher le maquereau… mais c’était drôle, on recommencera !

Retour tranquille avec le courant, sauf un planté dans le sable à l’entrée du Veerse Meer (à retenir : bien rester entre les GROSSES bouées, les petites qui sont supposées marquer 1,5 mètres ne sont pas fiables en été). Après quelques tentatives pour se dégager au moteur et la voile, je saute à l’eau et dégage le bateau sans difficultés en le repoussant par l’étrave.

Il faut sauver le doudou mouton, 6 juillet 2013

Lors de notre dernière escapade Nadège a oublié son tout petit doudou mouton sur la plage de Geersdijk. Cà remonte à deux semaines, l’espoir est mince, mais comme j’ai de toute façon envie de montrer l’endroit aux deux aînées, on se lance dans une opération de sauvetage. Départ vers 20 H dans une lumière déjà rasante, et navigation apéritive jusqu’au petit port où l’on trouve un emplacement à notre mesure, côté extérieur du ponton.

Tranquille....

Tranquille….

 

Belle rencontre

Belle rencontre

Pas de chance, on retrouve pas le doudou…. Un petit moment de gros chagrin plus tard, on dîner sur la plage et regardant la nuit tomber.
Un petit dodo plus tard (on s’est couché tard et il fait clair très tôt), le petit déjeuner ne nous requinque pas vraiment… Par contre, le bain de mer à 9H, çà, çà réveille.

 

Froide? Pas du tout....

Froide? Pas du tout….

Après, navigation très tranquille (on est limite pétole) vers « de Omloop » où l’on se trouve un place à l’ombre pour pique-niquer, avant un retour nettement plus mouvementé vers Wolphaartsdijk. C’est pas qu’il fait tempête, loin de là (à mon avis 4-5 Beaufort), mais il y a beaucoup de monde sur l’eau et de temps en temps quelques belles rafales. Et puis c’est la première fois que je navigue seul dans des conditions un peu sérieuses avec en sus les 3 filles à bord. Enfin, tout s’est bien passé, et Magali est une assistante très efficace pour les manœuvres d’atterrissage.

Nadège débarque à Geersdijk, dimanche 16 juin 2013

Ce coup-ci, on n’a pas pu dormir sur le bateau… Départ de Lombise assez tôt le dimanche, passage éclair par Bruxelles pour embarquer Anne-Marie, et les enfants sont quasi à l’heure pour leurs activités.

Pendant ce temps et sous un vent assez soutenu (on part avec un ris), on se promène sur le Veerse Meer. On gîte pas mal, car on remonte le vent en direction de Veere pour joindre de Omloop…. mais un peu avant 13H on renonce au profit du tout petit port de Geersdijk. J’avais repéré en passant devant une petite plage sympa avec un jeu pour les enfants… et effectivement, c’est un chouette endroit, on reviendra!

Le mini port

Le mini port

et la plage!

et la plage!