Grevelingenmeer, mais pas de dauphin! 20 juillet 2014

Nous avions déjà tenté en 2013 d’explorer le Grevelingenmeer (le plus grand plan d’eau salée d’Europe occidentale selon Wikipedia) mais le mauvais temps nous avait confiné à Bruinisse, le premier port à l’entrée du Grevelingenmeer. Bien que nous devons compter une journée de navigation pour s’y rendre et que nous n’avions cette année que trois jours pour notre notre « grande » navigation de l’été, nous avions décidé de retenter l’expérience cet été. Il faut dire que l’argument « bruinvissen » ( = variété locale de dauphins) est assez racoleur pour les enfants…

Nous voilà donc partis, Magali, Nadège et moi (Sibylle ayant des obligations mondaines…) vendredi 18 juillet.

DSC00702RAS à la vigie, toujours pas de dauphins….

DSC00708J’ai pu, lors d’un long moment au portant par très faible vent, mettre en oeuvre un système D stabiliser les voiles en ciseaux en « tangonnant » le génois avec la gaffe…. Vous ne le croirez sans doute pas, mais çà s’est avéré redoutablement efficace…

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On n’aura finalement vu ni dauphin ni phoques, mais on est néanmoins content d’avoir découvert le Grevelingenmeer, même partiellement. C’est très vaste, et après l’Oosterschelde qui ressemble quand même un peu à une autoroute pour énormes péniches, c’est assez agréable de se retrouver essentiellement entre voileux.

Le mouillage de l’archipel est particulièrement chouette, avec une petite plage parfaitement abritée. A recommander…

Et en sus, on a eu droit à un magnifique feu d’artifice tiré à Bruinisse le 19 juillet, auquel on a assisté depuis le cockpit de Thélème.

Au retour, un goéland nous a fait le coup du passager clandestin pendant quelques miles…

DSC00720Mais on a fait également d’autres rencontres…

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Juin 2014. Méduses, rafales et manoeuvres…

Vu que Sibylle devait suivre ses cours d’Optimist dominicaux, j’ai pu naviguer presque tous les dimanches depuis la mi-mai.

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Certes, comme la séance dure de 10H à 16H, pas question de partir trop loin, mais on en a bien profité quand même avec le plus souvent un beau soleil un vent bien présent. Je me suis d’ailleurs fait quelques fois surprendre par de sacrées rafales qui m’ont permis bien malgré moi de laver le liston à grandes eaux ! Dès que j’anticipe plus de 4 Bf et que je suis seul à barrer, je prends un ris, mais sur le Veerse Meer on se fait souvent surprendre par ces brusques coups de vents.

Un autre point positif, c’est que les jours de vents plus soutenus ont souvent été des jours de vents du Nord, ce qui, vu la configuration du plan d’eau et mon port d’attache, veut dire « longs » bords au bon plein ou de travers, synonyme de « vitesse », donc de « distance » (les « » c’est pour ne pas faire rire les pros), donc de « nouvelles » destinations. J’ai ainsi pu découvrir Arneplaat, une île qui se situe au-delà de mon périmètre habituel de navigation à la journée.

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Par contre, un point négatif, c’est que la manœuvre pour rentrer Thélème dans son box les jours de vent du nord soutenu n’est pas encore au point… En règle générale, c’est juste pitoyable (je parviens à placer la pointe du bateau dans l’emplacement puis je termine la manoeuvre en tirant à la main sur les cordes qui limitent l’emplacement). Mais une fois au moins, par un vent plus marqué, j’ai complètement loupé mon coup et je me suis trouvé dans une situation un peu scabreuse. Heureusement, d’autres personnes m’ont aidé à repartir en pivotant autour d’un duc d’albe à l’aide d’une amarre et j’ai pu refaire la manœuvre face au vent, ce qui est plus simple.

Nos nombreuses baignade se sont souvent déroulées en présence de méduses, aussi nombreuses qu’inoffensives en ce début de saison… C’est juste pas très agréable quand on en sent une glisser le long du corps…

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Au terme de cette première partie de saison 2014, Sibylle a obtenu son CWO 1 (1er niveau de voile en Hollande), Thélème aura déjà parcouru une petite centaine de miles sur le Veerse Meer, mais je n’aurai pu tenter qu’un seul envoi de spi (enfin, de code D) car les conditions ne s’y sont jamais vraiment prêtées..