Zwembadles, 14 avril 2013

Ce dimanche 14 avril, Magali a sa première leçon de voile sur Optimist… Enfin, plus exactement, c’est une séance en piscine pour vérifier le niveau de natation et se familiariser avec les Optimistes. Vu l’heure « matinale » (10H) à laquelle la séance commence, on décide de loger sur Thélème la nuit précédente. Et en revenant dimanche, on passera par Tremelo où j’ai dégoté une annonce prometteuse pour un Optimist à 400 EUR.

On arrive donc samedi soir sur le bateau, sous une pluie soutenue et dans la nuit tombante. C’est la première fois qu’on loge à 4, et c’est là qu’on voit que le bateau n’est pas si grand que çà… Disons qu’une fois que tout le monde est assis ou couché, c’est parfait, mais avant çà, c’est un peu chaotique. Au menu, tomates aux crevettes, sacro-saints raviolis, et un bon dessin-animé.

Enfin, on a bien dormi malgré la pluie et le vent, et le lendemain, sous un ciel s’éclaircissant rapidement, on est à pied d’œuvre rapidement.

Disons-le clairement, l’enthousiasme de Magali pour cette séance en piscine n’est pas immense, mais l’idée de pouvoir bientôt naviguer toute seule sur « son » bateau la pousse en avant.

Arrivé à la piscine, Magali est prise en charge par des jeunes moniteurs/monitrices qui animent divers ateliers autour de 3 optimistes mis à l’eau dans la piscine: godiller, barrer, désaler et remettre le bateau à l’endroit, nager sous l’Optimist, etc… Une fois de plus, chapeau à nos amis hollandais pour le sens de l’organisation!

Redresser un Optimist

Redresser un Optimist

Utiliser "de peddel"

Utiliser « de peddel », Magali à la barre

Suivre les explications en néerlandais de Hollande n’est pas évident, mais au fur et à mesure des exercices Magali se prend au jeu, et la séance se termine au bout de deux heures avec un entrain réel. Pendant ce temps là j’ai eu droit à une session explicative pour les parents, puis on est allé s’amuser avec les 2 plus jeunes dans les autres bassins de la piscine.

Fast-food en sortant (c’est exceptionnel, si si!), et on file vers Tremelo pour aller voir l’Optimist à 400 EUR, annoncé en « perfekte staat » etc…

Et effectivement, il est nickel, tout beau, tout blanc, impeccable. Il manque:

  • 2 sacs à air (le vendeur les a déjà commandés, et je les ai reçus depuis)
  • 2 lattes dans la voile (quelques euros) qui du reste est en parfait état
  • un chariot.

L’affaire est quand même super intéressante, on conclut, et on ramène l’Optimist sur le toit de la voiture. Vivement la prochaine Jeugdzeilles pour l’essayer!

Première vraie sortie 2013, 8 avril

Comme notre ange-gardien, l’ancienne proprio Anne-Marie, ne sera pas disponible dans les prochaines semaines, et que moi-même j’aurai pas mal de week-ends pris par le boulot, je décide de prendre un jour de congé spécial voile et de sortir ce lundi 8 avril. C’est un peu un lendemain de veille (anniversaire de Magali, 10 ans, réception à la maison, etc.…), mais quel plaisir de se dire qu’on sera sur l’eau alors que les autres bossent !

En plus, à la toute dernière micro seconde, Madame se décide à se joindre à nous. Pour la première fois, Patricia va naviguer sur Thélème! On part donc à cinq, on prend Anne-Marie à Bruxelles, et nous sommes sur le bateau vers 11H30 (ben oui, avec une femme, trois filles, et deux heures de route, on fait ce qu’on peut).

Avant toute chose, on jette un œil sur les « Optimists » que l’école de voile du port propose à la vente… (on doit toujours en trouver un pour Magali). C’est pas très encourageant, les bateaux sont abîmés, les voiles pas très bien rangées, et même si le vendeur s’engage à les retaper complètement, on n’est plus super intéressés… Il faudra donc que je retourne sur le web chercher des occasions plus alléchantes, on a encore 6-7 semaines pour trouver.

On déjeune dans le bateau (dehors, il fait franchement frisquet), on termine de gréer (le génois sur enrouleur), et on est prêt à partir vers 14H. Le vent est plein EST, 3-4 Beauforts à vue de nez, l’idéal pour partir vent arrière sur une des premières îles du Veerse Meer, y prendre le goûter, et revenir contre le vent en tirant des bords. Malgré la température ambiante de 9-10 degrés.

Déjeuner presque au chaud

Déjeuner presque au chaud

On part sur génois uniquement, et les deux premières îles (Schelphoek plaat) sont rapidement atteintes… et dépassées ! Comme on est plein de courage (et vent arrière), notre objectif est désormais l’île « Baastiaan de Langeplaat ». Il n’y a pas grand-monde sur l’eau, on se fait dépasser par un voilier plus grand, on croise quelques bateaux à moteurs et quelques péniches, chacun barre à son tour, même Magali et Sibylle.

SAMSUNG

Concentrée, Magali!

Patricia aussi...

Patricia aussi…

Sibylle, c'est plus relax

Sibylle, c’est plus relax

Sans commentaire!

Sans commentaire!

Arrivés à destination, on constate que les pontons n’ont pas encore été remontés après l’hiver. On en trouve finalement un, mais le vent a vraiment forci et on est bien content d’avoir Anne-Marie pour l’atterrissage. On débarque, et heureusement grâce aux arbres qui sont plantés sur l’île, on trouve un bon coin bien abrité du vent pour le goûter. Attention aux oies qui couvent leurs nids…

L'île pas tropicale du tout....

L’île pas tropicale du tout….

Pour le retour, on prend un ris, on ne déploie qu’une partie du génois, et on se lance…. On s’en sort pas trop mal, même si à trois dans le cockpit il faut parfois se pousser un peu pour les manœuvres… Dans les rafales le bateau gîte un peu plus mais c’est très raisonnable, et après 1 heure, le vent faiblit, on lâche le ris et on déploie toute la toile pour terminer la navigation.

Retour au port vers 19H, rangement en 30 minutes, séance photos devant le bateau, et retour à la maison en passant par Bruxelles, avec les 2 plus jeunes qui se sont endormies.

La pose après une bonne 1/2 journée de nav

La pose après une bonne 1/2 journée de nav

Move vers le « Oesterhaven »

1 avril 2013, ciel bleu mais froid de canard (4-5 degré) et 5 Beauforts minimum. Le plan de bataille était de regréer Thélème, faire 3 ronds dans l’eau, et l’amarrer pour la saison dans notre nouveau port d’attache, Oesterhaven (littéralement, « port aux huîtres »).

Finalement, vu les conditions quasi polaires, le vent soutenu et la présence de Nadège, on décide de d’abord faire le déplacement au moteur, de mettre en place un amarrage propre et efficace (en ce compris une belle grosse défense de ponton, merci Anne-Marie !), et d’aviser pour la suite. Hé bien, tout çà nous a pris pas mal de temps, et finalement on se contentera de remettre tous les coussins dans le bateau et de regréer la grand voile.

Un voilier sans voile...

Un voilier sans voile…

Le génois, et tirer quelques bords, ce sera pour la prochaine fois…